Ôèëîëîãè÷åñêèå íàóêè/ Ìåòîäèêà  ïðåïîäàâàíèÿ ÿçûêà è ëèòåðàòóðû

Ñêàðëóï³íà Þ.À.

ÄÂÍÇ «ÓÀÁÑ ÍÁÓ», ì. Ñóìè, Óêðà¿íà

Emploi des ressources en ligne dans l’enseignement de FOS

Mots-clés: français sur objectifs spécifiques, activité professionnelle, ressources Internet,rôle d’enseignant

Êëþ÷îâ³ ñëîâà: ôðàíöóçüêà ìîâà ïðîôåñ³éíîãî ñïðÿìóâàííÿ, ïðîôåñ³éíà ä³ÿëüí³ñòü, ²íòåðíåò-ðåñóðñè, ðîëü âèêëàäà÷à

Résumé: l’enseignement d’une langue étrangère sur objectifs spécifiques demande les moyens innovants et le rôle  efficace de l’enseignant.

Àíîòàö³ÿ: âèêëàäàííÿ ³íîçåìíî¿ ìîâè ïðîôåñ³éíîãî ñïðÿìóâàííÿ âèìàãຠ³ííîâàö³éíèõ ìåòîä³â ³ åôåêòèâíî¿ ä³ÿëüíîñò³ âèêëàäà÷à.

Le FOS est l'abréviation de l'expression "Français sur Objectifs Spécifiques". Il s'agit d'une branche de la didactique du FLE. Ce dernier s'adresse à toute personne voulant apprendre le français dit "général". Par contre, le FOS est marqué par ses spécificités qui le distinguent du FLE. La principale particularité du FOS est certainement ses publics. Ceux-ci sont souvent des professionnels ou des universitaires qui veulent suivre des cours de français à visée professionnelle ou universitaire.

Selon le Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde,  «le français sur objectifs spécifiques (FOS) est né du souci d’adapter l’enseignement du FLE à des publics adultes souhaitant acquérir ou perfectionner des compétences en français pour une activité professionnelle ou des études supérieurs. Le FOS s’inscrit dans une démarche fonctionnelle d’enseignement et d’apprentissage: l’objectif de la formation linguistique n’est pas la maîtrise de la langue en soi mais l’accès à des savoir-faire langagières  dans des situations  dument identifiées de  communication professionnelles ou académiques».

Les auteurs du  même dictionnaire accentuent le fait que «par opposition à l’enseignement des langues  tel qu’il existe dans le système scolaire  (secondaire ou même primaire) et qui se caractérise par un objectif large (apprendre le français) et une modalité d’apprentissage extensive (quelques heures par semaine durant plusieurs années), le FOS se caractérise par deux paramètres essentiels: des objectifs d’apprentissage très précis et des délais de mise en œuvre limités (quelques mois plutôt que quelques années). Ces données induisent une démarche méthodologique propre».

Les chercheurs européens distinguent donc deux formes de l’enseignement du FOS:

·       élaboration d’une programme cas par cas (le public apprenant a un objectif professionnel très claire, on peut définir précisément à quelles situations i doit être préparé);

·       attachement global à une profession ou une discipline (une méthode de langue centrée sur une spécialité et couvrant un spectre assez large pour répondre aux attentes d’un public diversifié), qui est d’habitude le cas dans l’enseignement supérieur.

Les public du FOS sont marqués par leur diversité qui comprend plusieurs catégories. Cette diversité témoigne de la richesse de cette branche du FLE, elle regroupe des travailleurs migrants, des professionnels, des spécialistes ainsi que des étudiants poursuivant leurs études dans des universités. Le public étudiant constitue une composante importante dans la diversité du FOS. Il représente la ressource inépuisable qui garantit la présence active du FOS au sein des universités et des centres de langues.

Il doit être noté aussi que  actuellement les publics apprenants le français pour les objectifs spécifiques ont évolué à cause du développement des nouvelles technologies d’information et de communication et des transformations du marché linguistique. Ils sont désormais à la recherche d’enseignement fonctionnel qui leur assure leur intégration dans le marché du travail.

Parmi les difficultés des apprenant du FOS il faut mentionner les plus importantes pour la situation actuelle:

·       l’absence du choix (ou plutôt absence de motivation) de certaines étudiants, qui sont obligés d’apprendre la langue par leur institution universitaire sans y voir aucune utilité; 

·       le temps limité (environ 2 heures par semaine pendant deux années);

·       l’absence de base propre du français générale (qui peut être, à son tour, expliquée par l’absence de motivation d’apprendre la langue à l’école).

Il s’agit donc d’élaboration d’un programme qui doit accumuler des des objectifs langagières, linguistiques, culturels et professionnels.

L’élaboration  des cours de français des affaires se passe en quelques étapes:

·       l’origine de la formation,

·       l'analyse des besoins des apprenants,

·       la collecte des données,

·       l’élaboration des activités,

·       l’évaluation des résultats.

Faisant attention au quatrième étape, il est nécessaire de dire que l'élaboration des cours commence par la sélection des données collectées au cours de l'étape précédente. Vu le temps limité des formations du FOS et les besoins des apprenants, le concepteur doit sélectionner les données qui intéressent la formation voulue tout en mettant l'accent sur les compétences langagières privilégiées par les apprenants. Il faut souligner  l'importance d'élaborer un cours à partir de documents authentiques qui jouent un rôle de premier plan dans les cours du FOS. D'une part, ils mettent les apprenants en contact avec leur domaine professionnel et ils les rendent, d'autre part, plus motivés à suivre les cours du FOS.

Il est évident que, parmi tous les matériels authentiques, la vidéo occupe une place importante dans l’enseignement des langues. Par exemple L. Gourvennec accentue dans son article «Questions pour l’utilisation du clip vidéo en classe de langue», que «La diffusion de clips vidéo à visée pédagogique bénéficie actuellement de moyens importants mis en œuvre essentiellement par le Ministère français des Affaires Étrangères et Européennes (MAEE), en collaboration d’une part avec TV5 (le programme « Paroles de clips » (PdC)), d’autre part avec MCM (le programme « Des clips pour apprendre » (CpA) et enfin avec le Centre d’Approches Vivantes des Langues et des Médias de Vichy (CAVILAM) qui assure l’élaboration des fiches pédagogiques. L’ampleur de ces programmes, la fréquence de la production, l’amplitude de leur diffusion (les postes culturels des ambassades de France sont chargés de les transmettre aux enseignants de français des pays concernés) et l’attrait indéniable du vecteur médiatique (les données sont disponibles facilement sur le site des opérateurs) font de ces deux projets des vecteurs phares de la diffusion d’un aspect culturel français à l’étranger.

Pourtant, les productions éditoriales (présentation théorique et fiches d’exploitation) concernant le clip vidéo révèlent un certain nombre d’insuffisances, comme le montre l’analyse des documents élaborés par le CAVILAM».

Dans ce contexte il faut ajouter aussi le site populaire lesmetiers.net qui propose un grand choix des clips vidéo adressés aux étudiants et jeune diplômes et donnant des renseignements profonds sur les métiers et les formations initiales en île-de-France. Comme la pratique le montre, ces clips sont assez utiles  de point de vue de la langue et aussi intéressants (c’est-à-dire  motivants) aux étudiants comme le source de l’information sur leurs professions.

Il n’est pas possible de terminer le liste des activités proposées par l’Internet sans avoir mentionner la simulation globale, une approche pédagogique qui offre plusieurs avantages, étant, selon les auteurs européens, «plus ambitieuse que le simple jeu de rôles». Elle consiste à faire inventer par un groupe d’apprenants un univers de référence, e.g. une entreprise (dans le cas d’apprentissage du français des affaires), et à simuler toutes les fonctions du langage que ce cadre peut faire surgir.

Le rôle d’enseignant dans ce cas est, selon I. Delahaye,  «assez complexe, mais ne doit être en aucun cas  prépondérant... L’enseignant peut néanmoins proposer, conseiller, motiver si nécessaire».

Bibliographie

1.     Cuq J.-P. Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde /J.-P. Cuq. – CLE International, S.E.J.E.R. Paris – 2003

2.     Delahaye I. La simulation globale: une «valeur ajoutée» à la classe de langue Engstrøm [Åëåêòðîííèé ðåñóðñ]// - Ðåæèì äîñòóïó:  https://www.google.com.ua/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0CDEQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.francais.cci-paris-idf.fr%2Fpoints-communs%2F&ei=rqZKU_y0H_DG7AbT24HADg&usg=AFQjCNFnFO0VVw9Jn1rkWXCSPntboxUktQ&bvm=bv.64542518,d.ZGU

3.     Gourvennec L. Questions pour l’utilisation du clip vidéo en classe de langue [Åëåêòðîííèé ðåñóðñ]// - Ðåæèì äîñòóïó:  http://www.adjectif.net/spip/spip.php?rubrique36

4.     Présentation du FOS [Åëåêòðîííèé ðåñóðñ]// - Ðåæèì äîñòóïó:  http://www.le-fos.com/index.htm