Ôèëîëîãè÷åñêèå íàóêè/ 7.
ßçûê, ðå÷ü, ðå÷åâàÿ êîììóíèêàöèÿ
Ñêàðëóï³íà Þ.À.
ÄÂÍÇ «ÓÀÁÑ ÍÁÓ», ì. Ñóìè, Óêðà¿íà
Emploi des
sigles dans la langue française des affaires
Êëþ÷îâ³ ñëîâà: àáðåâ³àòóðà, ñêîðî÷åííÿ, àêðîí³ì, ìîâà
ä³ëîâèõ ïàïåð³â
Mots-clés: abréviation, sigle,
acronyme,langue des documents d’affaires
Àíîòàö³ÿ: ³ñíóþòü ð³çí³ ñïîñîáè ñêîðî÷åííÿ ñë³â ³
ñëîâîñïîëó÷åíü. ¯õ âèêîðèñòàííÿ ðåãóëþºòüñÿ íîðìàìè ôðàíöóçüêî¿ ìîâè, çîêðåìà,
ñòîñîâíî îô³ö³éíî¿ äîêóìåíòàö³¿.
Résumé: il existe
différentes façons d’abréger un mot ou une locution. Leur
usage est réglé par les
normes de la langue française, en particulier dans les documents
officiels.
Comme il est
déclaré par certaines chercheurs, la société
humaine est perpétuellement
à la recherche de tout ce qui mène rapidement au but en
matière de distance et d’espace afin de gagner plus de temps. Le domaine
de la langue n’est pas exclusion et, dans ce contexte, il est nécessaire
de mentionner que les abréviations, les sigles et les acronymes sont
aujourd’hui utilisés de façon prépondérante dans
les communications langagières. L’emploi du sigle ou de l’acronyme
présente souvent l’avantage de la brièveté, et à
cet avantage s’ajoute parfois celui de la clarté.
Une
abréviation (du latin brevis, « court ») est la réduction d'un
mot ou d'un groupe de mots, à certaines de ses lettres. Non
souhaitée dans un texte littéraire, on y recourt toutefois
régulièrement dans les notes qui l'accompagnent, dans les
documentations scientifiques, juridiques, commerciales etc.
Les
chercheurs distinguent deux types des abréviations:
· les abréviations
conventionnelles (qui font l'objet de prescriptions légales, les
symboles) et les abréviations courantes (fixées par l'usage) qui
ne peuvent être modifiées et sont admises par tous
· les abréviations
de circonstance, propres à chaque domaine, à chaque
ouvrage.
D’après
les auteurs français, il existe différents procédés
d'abréviation et donc différentes règles
d'écriture:
· abréviation
construite à partir de l'initiale du mot (l'abréviation peut se
construire à partir de l'initiale du mot, écrite soit en
minuscule, soit en majuscule suivie d'un point abréviatif (sauf dans les
cas des symboles des unités de mesure : h, s, l, m, etc. et des points
cardinaux : N, S, E, O), e.g.: p. (page),
f. (feuillet), M. (monsieur));
· abréviation
construite par suppression des lettres finales (l'abréviation peut
seulement reprendre les premières lettres du mot, suivies du point
abréviatif, e.g.: hab. (habitant),
dép. (département), ex. (exemple));
· abréviation
construite par suppression des lettres intérieures (l'abréviation
peut reprendre le début et la fin du mot, cette fois-ci, sans point
abréviatif, e.g.: bd (boulevard),
Mlle (mademoiselle), tjs (toujours), qqn (quelqu'un));
· dans les cas des titres
de civilité et des nombres, l'abréviation sera de
préférence marquée par l'initiale suivie de petites
lettres supérieures, ou "en exposant", e.g.: Mme (madame), Dr (docteur), 1er, 2d);
· on trouve
également dans certains cas le «o», dernière lettre du mot
notée en petite lettre supérieure, e.g.: no (numéro).
Du
latin juridique sigla « signes abréviatifs », le mot sigle
désigne selon le nouveau Petit Robert, une «suite des initiales de
plusieurs mots qui forme un mot unique prononcé avec les noms des
lettres», e.g.: HEC (École des
hautes études commerciales), IBM (International business machines) . Les sigles, français ou
étrangers, s'écrivent en lettres capitales sans point
abréviatif, ni espace, ni trait d'union entre les lettres. Et sans
accent également. Ils sont invariables.
Du
mot anglais acronym «mot formé d'initiales ou de syllabes de plusieurs
mots» désigne selon le nouveau Petit Robert, un «sigle prononcé
comme un mot ordinaire», e.g.: UNICEF
(United Nations children's fund - Fonds des Nations Unies pour l'enfance).
Ils
s'écrivent généralement en lettres capitales et suivent
les mêmes règles que les sigles: pas de point abréviatif,
pas de trait d'union, pas d'accent, e.g.: UNESCO
(United Nations educational, scientific ans cultural organization -
Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la
culture).
Lorsque
l'acronyme est devenu nom commun, e.g.: sida
(syndrome immunodéficitaire acquis), il s'écrit alors en lettres minuscules,
éventuellement avec capitale initiale. Le cas échéant,
l'acronyme sera accentué, e.g.: radar
(Radio detection and ranging), laser (Light amplification by stimulated
emission of radiation), Cedex (Courrier d'entreprise à distribution
exceptionnelle). Dans ce cas, il accepte - comme un nom commun - la marque
du pluriel, e.g.: ovni - pluriel: ovnis.
Si certains
sigles et acronymes sont fixés par l'usage, d'autres peuvent avoir des
significations différentes d'un domaine (scientifique,
littéraire, juridique…) à un autre.
Les sigles et
acronymes sont d’un emploi très général, au point que
parfois leur forme complète est ignorée, par exemple : «SNCF» au lieu de «Société nationale des chemins de fer français»,
«BCG» au lieu de «vaccin bilié de Calmette et
Guérin» ou «IBM» au lieu
de «International Business Machines».
Toutefois,
dans les cas où il s’agit de la documentation officielle, surtout
juridique, il faut faire attentions aux règles d’usage,
mentionnés dans le «Guide de legistique», publié par le Service
public de la diffusion du droit en France. Il est bien évident, que la
rédaction d'un projet de texte et du document qui l'accompagne
(exposé des motifs ou rapport de présentation) doit être
claire, sobre et grammaticalement correcte. D’après le «Guide... »,
«Est à éviter dans les lois et décrets l'usage :
d'abréviations
;
de mots entre
parenthèses ;
de notes en
bas de page.
L'utilisation
des sigles est normalement proscrite. Le recours à un sigle peut
toutefois être admis si celui-ci est d'usage courant et a
été développé dans le texte la première fois
qu'il a été employé.
Exemple : Le plan d'organisation des secours, plus
connu sous le nom de plan ORSEC, dont les conditions de mise en œuvre sont
définies dans la loi relative à la modernisation de la
sécurité civile et qui y est cité à 22 reprises.
À l'article 2 de la loi, il est fait mention du plan et du sigle : « Il
est établi dans chaque département et dans chaque zone de
défense un plan d'organisation des secours dénommé plan
ORSEC ». Ensuite, il n'est plus question que «du plan ORSEC».
On notera en
revanche que, dans le même texte, pas plus que dans le code
général des collectivités territoriales, «les services départementaux
d'incendie et de secours» n'apparaissent sous forme de sigle.
Le recours au
sigle doit être plus particulièrement évité pour des
autorités ou organismes; il est préférable de
répéter «le Conseil
supérieur de l'audiovisuel» ou «la
Commission nationale de l'informatique et des libertés» plutôt
que de recourir aux sigles CSA ou CNIL» (Guide de legistique, article 3.3.1.
Syntaxe, vocabulaire, sigles et signes).
Selon
Europa.eu, le site web officiel de l'Union européenne, géré par la DG Communication de la
Commission européenne pour le compte des institutions de l'UE, les normes actuelles d’orthographe des
abréviations sont les suivantes: «Si l’on peut toujours user avec
modération des abréviations, il n’en est pas de même des
sigles et des acronymes, qui se multiplient dans le langage moderne et que l’on
rencontre fréquemment dans le jargon de l’Union européenne.
Il importe,
lors de la première utilisation d’un sigle ou d’un acronyme, d’en donner
l’appellation complète: Banque
centrale européenne (BCE)
Les sigles et
les acronymes font l’objet de multiples conventions d’écriture: avec ou
sans points, tout en capitales, distinction entre les notions de sigle et
d’acronyme…
Les
règles adoptées sont les suivantes:
· jusqu’à cinq
lettres (pour tout sigle et tout acronyme, y compris les noms de programme),
tout en capitales, sans points ni accents, sous réserve des exceptions: CEE, COST, FEDER, FEOGA
· avec six lettres et plus,
capitale initiale suivie de minuscules (sauf si cela ne se prononce pas), sans
points ni accents, sous réserve des exceptions:
Cnuced, Soroutran, Unesco.
Exceptions:
· Certains termes
établis (fob, caf…) ne suivent
pas cette règle conventionnelle;
· Les sigles ou les
acronymes qui ne se prononcent pas (exemple: CCAMLR) restent en lettres capitales».
L’Académie
française, à son tour, rappelle dans plusieurs publications,
qu’il est donc préférable, si l’on ne veut pas mettre son
interlocuteur en difficulté, de développer le sigle ou l’acronyme
que l’on utilise pour la première fois pour en donner la signification.
On se rappellera aussi que l’on parle et que l’on écrit pour être
entendu, lu et compris et que ces formes abrégées sont parfois
des écrans qui voilent le sens des phrases dans lesquelles elles
figurent.
Il faut
ajouter aussi que plusieurs listes des abréviations, sigles et acronymes
sont proposés par les organismes officiels, selon les domaines de leur
fonctionnement, e.g. le Conseil national des politiques de lutte contre la
pauvreté et l’exclusion sociale publie le liste des «Sigles de l’emploi,
du travail et de l’économie», le
Ministère d’éducation publie le liste des sigles lié au
domaine correspondant etc.
Bibliographie
1.
Académie français. Dire, n’est pas dire. Sigles et acronymes.
http://www.academie-francaise.fr/dire-ne-pas-dire
2.
Sigles et acronymes. // Code de rédaction > IV. Conventions
propres à la langue française > 10. Présentation
formelle du texte. - http://publications.europa.eu/code/fr/fr-4100000.htm
3.
Syntaxe, vocabulaire, sigles et signes // Guide de legistique > III.
Rédaction des textes > 3.3. Langue du texte. - http://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Guide-de-legistique/III.-Redaction-des-textes/3.3.-Langue-du-texte
4.
Abréviations, acronymes, sigles et symboles // Améliorer son
français. - http://ameliorersonfrancais.com/categorie/grammaire/abreviation/
5.
Les sigles et acronymes. Généralités. // http://www.les-abreviations.com/index.html
6.
Sigles de l’emploi, du travail et de l’économie // Conseil national
des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. - https://www.cnle.gouv.fr/Sigles-Emploi-Travail-Economie.html