Ôèëîëîãè÷åñêèå íàóêè/Ìåòîäèêà ïðåïîäàâàíèÿ ÿçûêà è ëèòåðàòóðû
Ñêàðëóï³íà Þ.À.
ÄÂÍÇ «ÓÀÁÑ ÍÁÓ»
La démarche interculturelle dans
l’enseignement des langues étrangères assisté par les
nouvelles téchnologies
Résumé: Cet article est dédié à la mise en
œuvre de méthodologie de la démarche interculturelle dans
l’enseignement des langues étrangères au contexte du développement des technologies
informatiques. L’article reserve une
attention particulière au caractère actif d’apprentissage,
surtout des langues pour le but professionnel.
Mots-clés: démarche
interculturelle, l’enseignement des langues specialisées, les
matériels authentiques, l’apprentissage assisté par l’ordinateur.
Approche
du problème. La mondialisation des
marchés économiques et le flux croissant de populations qu’elle
engendre font de l'interculturel un sujet de première importance. La
conscience interculturelle fait partie des compétences
générales que l’apprenant d’une langue étrangère
doit acquérir.
La
compétence communicative constitue l’objectif premier de l’apprentissage
d’une langue étrangère. Or, il est désormais admis que la
seule compétence linguistique, si elle est nécessaire, n’est pas
suffisante dans une perspective de communication. Du point de vue de
l’expression, les apprenants devront apprendre à utiliser les formes et
adopter les comportements et attitudes langagières reconnus, de
manière à être compris par leur interlocuteur. Du point de
vue de la compréhension, ils devront pouvoir identifier,
reconnaître, et interpréter correctement les attitudes et
comportements mis en jeu par leur interlocuteur dans les actes de
communication, qu’il s’agisse de la gestuelle ou de références
historiques et culturelles. Il est donc nécessaire que les enseignants
intègrent l’apprentissage de la culture dans l’apprentissage des
langues, en dépassant le niveau de civilisation pour aborder des éléments
plus profonds tels que les systèmes de valeurs ou de croyance et la
vision du monde. Il ne s’agit cependant pas de transmettre aux apprenants
uniquement des connaissances culturelles.
Dans la
compétence de communication l’on distingue généralement
les composantes linguistiques, paralinguistiques, sociolinguistiques,
référentielles, discursives, stratégiques et
socioculturelles. Dans l’apprentissage des langues, on distingue la
connaissance explicite de la grammaire et du vocabulaire (composante
linguistique) et la compétence implicite (l’usage). Cette distinction
entre connaissance et compétence est intéressante au niveau
interculturel, car là aussi, on peut apprendre c’est-à-dire
acquérir des connaissances sur la culture (le savoir), mais encore
faut-il acquérir la compétence (le savoir-faire). Cette
compétence, tout comme dans l’apprentissage linguistique, ne peut se
développer que par la pratique. La pratique est holistique, elle
intègre connaissance et compétence, et permet d’arriver à
un changement de comportement (le savoir-être).
Le but de l’apprentissage des
langues étrangères est transformé maintenant pour
s’orienter vers des formations de plus en plus specialisées, parce
qu’ilm faut répondre aux échanges qui deviennent de plus en plus
spécifiques notamment aux niveaux professionnel, universitaire et
même scolaire. Cette situation devient la cause de l’importance
croissante accordée à l’enseignement des langues
specialisées.
L’enseignement des langues
étrangères sur les objectifs spécifiques qui reste
aujourd’hui une des taches les plus importantes, devient aussi une tache
compliquée, car il possède quelques caractèristiques qui
peuvent causer des problèmes. Tout d’abord, c’est la diversité
des publics, les besoins spécifiques et divercifiés des publics;
le temps limité consacré à l’apprentissage, a
rentabilité de l’apprentissage des langues. La situation est un peu plus
simple pour les professionnels qui veulent réussir , leur
carrière dans leurs entreprises en se distinguant de leurs
collègues qui ne maîtrisent pas, par exemple, le français
des affaires. Ils pourront par cette compétence langagière
obtenir une augmentation de leurs salaires ou être promus. Quant aux
étudiants, ils veulent se préparer au mieux au marché du
travail, mais d’habitude, n’ont que deux ou quatre heures de langue par
semaine.
Les recherches précédentes. La question de
l’émploi des réseaux sociaux dans le procès de
l’enseignement des langues étrangères est beaucoup
discutée pendant les année dernières par le grand nombre
des chercheurs européens, surtout D. Nunan, F. Mangenot, É.
Louveau, R. Bouchard et beaucoup d’autres. Il faut souligner le fait que tous
les auteurs de la base théorique du procès mentionné
persistent sur la nécessité d’ impliquer une communication la plus
authentique possible entre les apprenants.
Le but de cet article est de faire attention aux
possibilités de l’enseignement des langues étrangères par
les moyens des média sociaux.
Corps de l’article. Le FOS est l'abréviation
de l'expression "Français sur Objectifs Spécifiques".
Il s'agit d'une branche de la didactique du FLE. Ce dernier s'adresse à
toute personne voulant apprendre le français dit
"général". Par contre, le FOS est marqué par ses
spécificités qui le distinguent du FLE. La principale
particularité du FOS est certainement ses publics. Ceux-ci sont souvent
des professionnels ou des universitaires qui veulent suivre des cours de
français à visée professionnelle ou universitaire.
Selon le
Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et
seconde, «le français sur objectifs spécifiques (FOS) est
né du souci d’adapter l’enseignement du FLE à des publics adultes
souhaitant acquérir ou perfectionner des compétences en
français pour une activité professionnelle ou des études
supérieurs. Le FOS s’inscrit dans une démarche fonctionnelle
d’enseignement et d’apprentissage: l’objectif de la formation linguistique
n’est pas la maîtrise de la langue en soi mais l’accès à
des savoir-faire langagières dans des situations dument identifiées de communication professionnelles ou
académiques».
Les auteurs
du même dictionnaire accentuent
le fait que «par opposition à l’enseignement des langues tel qu’il existe dans le système
scolaire (secondaire ou même
primaire) et qui se caractérise par un objectif large (apprendre le
français) et une modalité d’apprentissage extensive (quelques
heures par semaine durant plusieurs années), le FOS se
caractérise par deux paramètres essentiels: des objectifs
d’apprentissage très précis et des délais de mise en
œuvre limités (quelques mois plutôt que quelques années).
Ces données induisent une démarche méthodologique propre».
Les
chercheurs européens distinguent donc deux formes de l’enseignement du
FOS:
· élaboration d’une
programme cas par cas (le public apprenant a un objectif professionnel
très claire, on peut définir précisément à
quelles situations i doit être préparé);
· attachement global
à une profession ou une discipline (une méthode de langue
centrée sur une spécialité et couvrant un spectre assez
large pour répondre aux attentes d’un public diversifié), qui est
d’habitude le cas dans l’enseignement supérieur.
Les public du
FOS sont marqués par leur diversité qui comprend plusieurs
catégories. Cette diversité témoigne de la richesse de
cette branche du FLE, elle regroupe des travailleurs migrants, des professionnels,
des spécialistes ainsi que des étudiants poursuivant leurs
études dans des universités. Le public étudiant constitue
une composante importante dans la diversité du FOS. Il représente
la ressource inépuisable qui garantit la présence active du FOS
au sein des universités et des centres de langues.
Parmi les
difficultés des apprenant du FOS il faut mentionner les plus importantes
pour la situation actuelle:
· l’absence du choix (ou
plutôt absence de motivation) de certaines étudiants, qui sont
obligés d’apprendre la langue par leur institution universitaire sans y
voir aucune utilité;
· le temps limité
(environ 2 heures par semaine pendant deux années);
· l’absence de base propre
du français générale (qui peut être, à son
tour, expliquée par l’absence de motivation d’apprendre la langue
à l’école).
Il s’agit
donc d’élaboration d’un programme qui doit accumuler des des objectifs
langagières, linguistiques, culturels et professionnels.
L’élaboration des cours de français des affaires se
passe en quelques étapes:
· l’origine de la
formation,
· l'analyse des besoins des
apprenants,
· la collecte des
données,
· l’élaboration des
activités,
· l’évaluation des
résultats.
Faisant
attention au quatrième étape, il est nécessaire de dire
que l'élaboration des cours commence par la sélection des
données collectées au cours de l'étape
précédente. Vu le temps limité des formations du FOS et
les besoins des apprenants, le concepteur doit sélectionner les
données qui intéressent la formation voulue tout en mettant
l'accent sur les compétences langagières
privilégiées par les apprenants. Il faut souligner l'importance d'élaborer un cours
à partir de documents authentiques qui jouent un rôle de premier
plan dans les cours du FOS. D'une part, ils mettent les apprenants en contact
avec leur domaine professionnel et ils les rendent, d'autre part, plus
motivés à suivre les cours du FOS.
Il est
évident que, parmi tous les matériels authentiques, la
vidéo occupe une place importante dans l’enseignement des langues. Par
exemple L. Gourvennec accentue dans son article «Questions pour l’utilisation
du clip vidéo en classe de langue», que «La diffusion de clips
vidéo à visée pédagogique bénéficie
actuellement de moyens importants mis en œuvre essentiellement par le Ministère
français des Affaires Étrangères et Européennes
(MAEE), en collaboration d’une part avec TV5 (le programme « Paroles de clips »
(PdC)), d’autre part avec MCM (le programme « Des clips pour apprendre » (CpA)
et enfin avec le Centre d’Approches Vivantes des Langues et des Médias
de Vichy (CAVILAM) qui assure l’élaboration des fiches
pédagogiques. L’ampleur de ces programmes, la fréquence de la
production, l’amplitude de leur diffusion (les postes culturels des ambassades
de France sont chargés de les transmettre aux enseignants de
français des pays concernés) et l’attrait indéniable du
vecteur médiatique (les données sont disponibles facilement sur
le site des opérateurs) font de ces deux projets des vecteurs phares de
la diffusion d’un aspect culturel français à l’étranger.
Pourtant, les
productions éditoriales (présentation théorique et fiches
d’exploitation) concernant le clip vidéo révèlent un
certain nombre d’insuffisances, comme le montre l’analyse des documents
élaborés par le CAVILAM».
Dans ce contexte il faut ajouter
aussi le site populaire lesmetiers.net qui propose un grand choix des clips
vidéo adressés aux étudiants et jeune diplômes et
donnant des renseignements profonds sur les métiers et les formations
initiales en île-de-France. Comme la pratique le montre, ces clips sont
assez utiles de point de vue de la
langue et aussi intéressants (c’est-à-dire motivants) aux étudiants comme le
source de l’information sur leurs professions.
Toutes les universités ont
désormais un site Web dédié à l'enseignement (www.universites-numeriques.fr ). La plupart ont
décidé de faire en sorte que leurs ressources pédagogiques
soient de plus en plus souvent rendues publiques.
Les TICE (Technologies de
l’Information et de la Communication pour l’Education) regroupent un ensemble
d’outils conçus et utilisés pour produire, traiter, entreposer,
échanger, classer, retrouver et lire des documents numériques
à des fins d’enseignement et d’apprentissage. Parmi les TICE, il y a le
TBI (tableau blanc interactif) ou le TNI (tableau numérique interactif).
Il s’agit d’un dispositif alliant les avantages d’un écran tactile et de
la vidéoprojection. Les apports d’internet pour l’enseignement/apprentissage
des langues se définissent comme moyen de communication ou source
d’informations.
En raison du foisonnement actuel
autour du numérique, le nombre des sites
et des pages conçus pour l’apprentissage du français langue
étrangère, quelle que soit leur nature, ne cesse d’augmenter sur
internet. Dans la mesure où l’accès à ce réseau des
réseaux devient une affaire quotidienne pour des millions de personnes,
il n’est pas étonnant de voir les apprenants recourir à ces
nouvelles ressources qui sont à leur portée. Une question
essentielle est de savoir si ces ressources sur internet sont d’une
qualité satisfaisante et digne d’attention.
Les chercheurs
européens distinguent trois types de l’apprentissage des langues:
• «L’apprentissage formel: L’apprentissage est généralement dispensé
par des
établissements d’enseignement ou de formation, structuré (en
termes d’objectifs
d’apprentissage, de durée d’apprentissage et de soutien
d’apprentissage) et entraînant
une certification. Il est intentionnel de la part de l’apprenant.
• L’apprentissage non formel: L’apprentissage ne relève pas d’un
établissement
d’enseignement ou de formation et ne mène généralement
pas à une certification. Il est toutefois structuré (en termes
d’objectifs d’apprentissage, de durée d’apprentissage et desoutien
d’apprentissage). L’apprentissage non formel est intentionnel de la part
del’apprenant c’est-à-dire qu’il étudie seul en
téléchargeant des sources gratuites sur internet.
• L’apprentissage informel: L’apprentissage résulte
d’activités quotidiennes liées au
travail, à la vie de famille et aux loisirs. Non-structuré
(en termes d’objectifs
d’apprentissage, de durée d’apprentissage et de soutien
d’apprentissage) il n’entraîne
généralement pas de certification. L’apprentissage informel
peut être intentionnel, mais dans la plupart des cas il n’est pas
intentionnel (ou «accidentel/ le fait du hasard»)».
Tous les trois types de
l’apprentissage peuvent être réaliser en employant les
technologies informatiques qui qui donnent plusieurs applications (les
dictionnaires et les grammaires en ligne, les traducteurs automatiques, les
reconnaissances et reproductions vocales, les vidéos sur internet, la
Web TV et le radio sur internet, les blogs, les réseaux sociaux etc) et
qui peuvent faciliter l’apprentissage des langues dans une large mesure..
Conclusions. Il est bien évident que la prise en compte de
la culture au pendant l’enseignement des langues étrangères
(surtout pour objectifs spécifiques) est indispensable, non seulement
pour communiquation efficace, mais aussi parce qu’elle représente un
enjeu éthique. Dès l'apparition des technologies de l'information
et de la communication, des chercheurs se sont intéressés aux
utilisations et apports potentiels, dans le domaine des langues, de la
communication médiée par l’ordinateur.
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